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Mon combat contre mes attaques de panique
29 août 2013

Un journal intime, pas si intime.

Ma première idée était de tenir un journal intimes pour y poser mes pensées, mes idées, afin de pouvoir les relire, les reliées, et ainsi peut-être m’aider à avancer. Hors je ne suis pas la seule atteinte de ses attaques de panique, ou même de crises d’angoisse, donc au lieu d’écrire sur un cahier pourquoi ne pas me confier sur ce blog anonymement pour que les personnes dans le même état que moi puissent voir qu’ils ne sont pas seuls ? Je raconterai simplement mes humeurs du jours, mes sentiments, mes progrès, mes rechutes et tout ce qui me passera par la tête afin de la vider un peu. Mais le mieux est de commencer par le début :

J’ai 24 ans (bientôt 25), angoissée depuis l’enfance j’ai souvent fait des crises d’angoisses (maux de ventre horribles, déprimes inexpliquées…) pensant que pire n’existait pas. Vers 22 ans j’ai commencé à me sentir mal souvent, mal au bras gauches, têtes qui tourne, mal au ventre etc… Je me demandais pourquoi, qu’est ce que j’ai ? Pourquoi je ne suis pas comme tous ces gens autour de moi qui marchent l’air serein ? Je pensais avoir une maladie grave j’avais peur. A 23 ans, un midi où je me sentais mal je me suis réfugier dans le lit et ma première vraie attaque de panique s’est enfin déclenchée. Le cauchemar commença.

Cela fera bientôt deux ans depuis, je suis passée en ordre chronologique de : pensées suicidaire, agoraphobie, dépression sévère, remontée en flèche, re descente depuis deux semaines… Bien sûr pendant ces deux années, je suis allée voir plusieurs psychiatres ( trois en tout). Mais ça n’a collé avec aucuns d’eux, mes rendez vous duraient 15 minutes, une question, une prescription d’antidépresseurs et anxiolytiques et « à la semaine prochaine ». A ma rechute d’il y a deux semaines je suis allée voir ma généraliste qui, elle, sait écouter. Je lui ai expliquer mes hauts et mes bas, mes rendez vous fastidieux avec les différents psychiatres. Elle était énervée par ce que je lui racontais mais n’avait pas l’air étonnée, verdict : il faut un psychologue. Ça coûte  une certaine somme non remboursée, je suis au chômage, mais c’est mon dernier espoir, je dois le saisir.

Voilà en résumé mon histoire autour de cette maladie.

A partir d’ici j’écrirai aussi souvent que possible ce que je ressens, comme je me sens, ce que je pense, ce que je fais, ce que je ne fais pas, mais tout aura rapport avec cette  » maladie », car de toute manière aujourd’hui, ça m’a pris tout l’espace dans ma vie. Elle est omniprésente, dans chaque geste, chaque pensée, chaque action, elle est là, et je vais trouver un moyen qu’elle parte, parce que je ne peux pas vivre éternellement dans l’angoisse.

X.

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